Je ne sais pas où je vais à partir de là, mais je vous promets que ça ne sera pas ennuyeux.
— David Bowie (1947-2016)
Le Québec ne compte que 350 entreprises manufacturières (sur 12 000) qui possèdent leur propre produit, c’est à dire, qu’ils l’ont conçus et qu’ils en possèdent la propriété intellectuelle. Les autres entreprises sont des sous-traitants. La sous-traitance constitue donc la principale activité de fabrication au Québec. Avoir plus de sous-traitance signifie que le Québec exporte moins, innove moins, automatise moins, est moins productif et crée moins de produits à valeur ajoutée. Dans le secteur manufacturier, les opportunités de créer des produits, sont pourtant quasi illimitées.
Les opportunités de créer des produits, sont multiformes et nombreuses. Grâce au développement durable, aux ratés des sources d’approvisionnement, aux possibilités de remplacer les importation, à un écosystème d’innovation très riche et à de nombreux outils comme le design sprint, vous avez tout en main pour saisir vous aussi l’opportunité de créer votre propre produit et de le fabriquer ici, chez nous au Québec.
Les entrepreneurs voient le monde comme un ensemble d’opportunités, et non comme des obstacles. C’est aussi de voir les problèmes et trouver des solutions, sans aucune barrière et limite.
L’entrepreneur manufacturier a un biais pour la création de valeur. Il peut convaincre une grande variété de parties prenantes d’embarquer dans son projet. Un entrepreneur voit le monde différemment des autres. C’est pourquoi il crée des entreprises, et aime les faire croitre.

La découverte d’opportunités d’affaires est au cœur du processus entrepreneurial. L’entrepreneur peut créer des produits plus complexes, développer de nouveaux marchés, accroitre la productivité, contrer les importations ou élaborer une stratégie d’économie circulaire.

Comment innover et vous démarquer de la concurrence
1- Comment créer un bon produit
2- Soyez audacieux ! Épatez-nous!
3- Le processus de création d’un nouveau produit en quatre étapes.
4- 80 façons de trouver le bon produit
Voyez aussi ma page Start-ups manufacturières pour trouver d’autres réponses à vos questions.
Comment créer un bon produit
«Un produit qui ne trouve pas son marché ne rencontrera pas le succès».
Plusieurs entreprises font l’erreur de développer un produit, sans prendre le temps de bien connaître leur marché. Résultat! Beaucoup de fonctionnalités sont développées, de l’argent est dépensé pour obtenir en fin de compte un produit qui ne plait pas.
Alors qu’est-ce qu’un bon produit ? Et comment être sûr qu’il réponde à un besoin ?
Un bon produit s’insère parfaitement dans son environnement. Il est proche de ses utilisateurs et s’améliore sans cesse, pour coller à leurs attentes.
Comment développer un produit sans savoir ce que vos utilisateurs veulent ?
Pour répondre à la demande de vos clients, concentrez-vous avant tout sur leurs problèmes et leurs besoins cachés, et ce, avant de penser à votre solution.
Mais un bon produit comprend peu de fonctionnalités. La seconde étape sera de déterminer quelles seront vos fonctionnalités phares (lesquelles vous allez développer). L’objectif ultime de tout produit est d’offrir une utilisation simplifiée tout en demeurant efficace. Et si une fonctionnalité n’est jamais utilisée par vos clients, abandonnez-la tout de suite ! Cela nuira à votre rentabilité et constituera du gaspillage de ressources.
«Le prototypage n’interviendra qu’après avoir défini votre design».
Si vous désirez connaitre un succès qui va perdurer, il faut créer un excellent produit.
Un excellent produit n’offre pas…
- Plus de caractéristiques
- Plus de fonctions complexes à utiliser
- Plus de possibilités d’usage
Il offre plutôt…
- Moins de caractéristiques
- Est plus facile à utiliser
- Crée plus de valeur pour le client, peu importe comment il l’évalue. Et c’est là le principal défi!
Non seulement les acheteurs ne vous demandent pas d’être le meilleur dans tout, mais en plus, cela ne sert à rien ! Offrir trop de caractéristiques finit par mélanger les acheteurs et créer de la confusion dans leur tête. Et un acheteur confus n’achète pas.
Les 5 principaux critères de base d’un produit
- Le prix
- Le produit en lui-même
- L’expérience d’achat
- L’accès (où on le trouve)
- Le service
Souvent l’industrie perçoit mal ce que les clients désirent. Ce qui signifie qu’elle travaillera peut-être les mauvais critères d’achat.
Les entreprises pensent que les clients cherchent toujours le plus bas prix. Alors qu’ils recherchent plutôt un prix honnête.
Les acheteurs désirent des produits honnêtes, constants et fiables, qui font bien le travail pour lequel ils ont été conçus. En anglais on dit «Job-to-be-Done». Pas besoin de produit révolutionnaire ni de produit parfait, juste qu’il soit juste assez bon pour faire le travail. L’industrie s’acharne de son côté à vouloir leur offrir le meilleur produit qui soit.
Les clients sont en général insatisfaits de leurs expériences d’achat. Il manque une relation humaine. Et c’est pire depuis la numérisation des services à la clientèle . Les clients veulent avoir le sentiment que quelqu’un s’occupe réellement d’eux lors de leurs achats ou après la vente. Ils veulent quelqu’un qui réponde à leurs besoins, plutôt que de tenter de leur vendre un produit.
Lorsque l’on parle d’accès, l’industrie ne pense qu’à trouver le meilleur site possible (Location, location, location). Alors que l’acheteur parle de la facilité de trouver ce qu’il cherche dans le lieu d’achat, qu’il soit virtuel ou physique.
Lorsque l’on parle de service, l’industrie entend mettre en place plein de nouveaux services qui ajoutent à la valeur de l’offre. Les clients ne veulent pas nécessairement avoir plus de services, ils tiennent à avoir un service de qualité. Bien des clients se plaignent parce que les entreprises offrent trop de services, qui ne les touchent pas, alors qu’il leur est difficile d’obtenir le service de base auquel ils s’attendent.
Les acheteurs désirent une transaction sans problème: « Si le produit ne fait pas l’affaire, on va me le remplacer ou bien me rembourser mon argent« .
Comment maîtriser ces 5 critères de base?
Vous n’avez pas à le faire! Il n’est pas nécessaire d’exceller partout pour faire une bonne proposition de valeur. Et tenter de le faire peut nuire à votre entreprise.
Il a été démontré que les entreprises qui avaient des augmentations constantes de chiffres d’affaires et des marges de bénéfices élevées avaient changé le principe de «Qualité totale» au profit de celui de la pertinence (Customer Relevancy).
Vous pouvez entrer en compétition sur des centaines de critères de valeur. Ils constituent en quelque sorte les caractéristiques de votre produit. Vous pouvez jouer sur ces critères afin de repenser votre offre. Votre marché tourne autour d’une dizaine de critères clés d’achat tout ou plus. Vous avez donc la possibilité de vous distinguer en travaillant sur d’autres critères pour lesquels votre compétition n’accorde pas d’importance.
Entre Colgate Bob l’Éponge et Crest Hello Kitty, qui gagnera la bataille du marché?
Colgate Bob l’Éponge

Contre Crest Hello Kitty

Comme cet exemple, 86% des produits sur le marché proposent des caractéristiques similaires. Il n’y a pas grand-chose qui les différencie les un des autres. Ces entreprises visent l’excellence en tentant d’être les plus efficaces. Ils misent sur une meilleure productivité et les prix les moins élevés.
Tandis que 14% des produits proposent quelque chose de mieux et de différent. Cette voie regorge de possibilités d’amélioration et de création de valeur.
Pour atteindre la qualité significative de votre produit, vous devez :
- Dominer le marché dans l’un des 5 critères d’achat
- Vous différencier dans un autre critère
- Être dans la moyenne dans les 3 autres
Les outils de l’Océan Bleu peuvent vous aider à faire un exercice de créativité et de priorisation.
Pour repenser votre offre, vous pouvez éliminer les critères couteux, réduire certains critères, en augmenter ou en créer de nouveaux. Vous pouvez le faire dans l’ensemble du cycle d’expérience, de la prise de conscience de l’acheteur (qui découvre que vous existez) jusqu’à l’étape du recyclage. Le plus important est de travailler sur des critères pertinents pour votre clientèle cible.
Nouveau produit recherche entrepreneur audacieux
Avoir de l’audace, c’est oser faire les choses différemment, de prendre des risques calculés, de toujours se propulser vers l’avant. Les entrepreneurs audacieux enregistrent une croissance supérieure et emploient plus de gens.
L’opportunité d’affaires est au cœur du processus entrepreneurial. Une fois l’opportunité identifiée, les entrepreneurs doivent aussi développer et exécuter leur plan. Pour eux, ce plan est un ensemble, tandis que leur entreprise est un système. Être toujours en quête d’opportunités signifie que les entrepreneurs ne se laissent pas distraire par des opportunités qui en fin de compte ont peu de valeur.
Vous avez peut-être une foule d’idées, mais quelle est la meilleure opportunité à saisir? La reconnaissance d’opportunités d’affaires est un processus. C’est une habileté qu’il est possible d’apprendre.
«L’entrepreneurship est une façon de penser et d’agir, caractérisé par l’obsession constante pour la recherche d’opportunités»
L’esprit entrepreneurial est un équilibre entre deux forces qui s’opposent ; 1- maximiser les chances de succès d’une opportunité en faisant preuve de rigueur et de contrôle. 2- en même temps faire preuve d’agilité et d’audace afin de saisir l’opportunité pendant qu’elle est encore disponible.
Le processus entrepreneurial comporte deux phases ; l’exploration, où l’entrepreneur découvre une opportunité et définit son offre et l’exploitation, phase dans laquelle l’opportunité est exploitée pour créer de la valeur. La première phase, c’est l’innovation et la créative qui s’expriment. Le produit est conçu et les segments sont choisis tout comme la façon dont le marché sera défini. Le couple produit-marché est mis en œuvre à travers une stratégie qui guide le développement de l’entreprise.
Le processus de développement d’un produit en quatre étapes
Étape 1. Développez vos concepts
Cette étape concerne les préprototypes de recherche de produits qui simulent une expérience utilisateur avec suffisamment de fidélité pour permettre à des tiers de commenter la valeur potentielle du produit.
Les risques à prendre en compte lors de cette étape
- Risque de confusion de l’utilisateur ou de rejet du produit
- Identification des contraintes physiques du produit
- Méthodes d’interaction avec le produit et le choix de la solution la plus utile et la plus rentable
- Manque de valeur du couple produit-marché
Activités clés
- Trouver et tester des solutions possibles
- Développement de concepts
- Évaluation des risques des principales caractéristiques.
- Plan de conception et expérimentation de concept.
- Affinage et test de l’apparence et des fonctions.
- Plans d’architecture d’ingénierie pour ME, EE, SW.
Types de prototypes:
- Maquettes d’interface utilisateur
- Modèles en mousse
- Wireframes, les esquisses 3D virtuels
- Fonctionnalité « Wizard of Oz » (modèles de beauté)
Coûts :
Faibles – les matériaux sont principalement disponibles sur le marché et peuvent inclure des pièces, des prototypes personnalisées 3D, du papier carton, du ruban adhésif, de la colle, des logiciels en conserve, des modules électroniques. Le temps de design peut durer moins d’une semaine. On peut commencer avec 1000 $ pour les coûts de conception pour les croquis préliminaires et les maquettes.
Vos livrables:
- Concepts de produits (au moins trois concepts).
Étape 2. Sélectionnez et perfectionnez le concept gagnant.
Choix et livraison d’une solution entièrement définie, prête à la production. Cette étape concerne les prototypes d’ingénierie utilisés pour faire des bancs d’essai, qui quantifient et qualifient les options de conception.
Les risques à prendre en compte lors de cette étape
- Risques thermiques, fluides, de stress, de recette et d’ingénierie
- Gestion des connexions et sous-composants
- Tester des composants spécifiques de la conception
- Fonctionnalité du mécanisme
- Limitations du protocole sans fil
Activités clés:
- Développement des nombreux détails techniques.
- Création de la géométrie d’assemblage CAO 3D.
- Simulations de modèles de bancs et prototypes.
- Validation et affinage les principales caractéristiques de conception.
- Disposition PCB et codage de firmware (logiciel embarqué) personnalisé.
Types de prototypes:
- Modèles réduits de produit
- Preuve de concept: modèles fabriqués à la main
Coûts:
Moyens: dépendent des sous-systèmes personnalisés nécessaires et des mesures de validation des tests utilisateur. L’estimation de départ est de 5000 $ pour les tests de prototypage de de banc d’essai + coûts des matériaux.
Vos livrables:
- Documentation complète pour un prototype de préproduction (PRD)
- Ingénierie détaillée
Étape 3. Construisez le prototype de préproduction.
Cette étape permet de construire et tester le prototype «Alpha» prêt pour la production et pleinement fonctionnel.
Activités clés:
- Validez les exigences du produit.
- Confirmez la convivialité, l’apparence et la convivialité de la conception.
- Réglage précis pour la fabrication en volume de production.
- Engagez des fournisseurs de composants et de production fiables.
Les risques à prendre en compte lors de cette étape:
- Risque commercial et coût des composants en volume
- Risque commercial lié au rendement et aux volumes de production élevés
- Électronique personnalisée et connectivité sans fil
Types de prototypes
- Prototype alpha entièrement fonctionnel
Coûts:
- Moyens: selon la complexité du produit et le volume de sortie
- Minimum de 4 à 6 semaines de développement en moyenne
- Le coût des matériaux du prototype alpha peut aller de quelques centaines à des milliers selon les pièces personnalisées, l’électronique et la fidélité requises.
Vos livrables:
- Prototype de préproduction entièrement fonctionnel
En ce qui a trait au secteur alimentaire, vous devriez considérer avoir un recours aux services d’un centre de science et de technologie des aliments ou un CCTT. Les travaux préliminaires que vous avez réalisé aideront les spécialistes à mieux comprendre ce que vous désirez faire.
Un prototype doit être développé avant d’entreprendre la production. Il vous reste plusieurs décisions à pendre; choix de la matière première, les matériaux d’emballage, les spécifications du prototype, la mise au point de la formulation, les méthodes de laboratoire, l’identification des points critiques dans le cadre d’un programme HACCP, les coûts de la formulation ainsi que le style de l’emballage et de l’étiquetage.
Étape 4: Préparation de la fabrication
Cette étape produit un prototype de pièces de production prêt à la fabrication qui est une unité entièrement fabriquée à un stade précoce.
Les risques à prendre en compte lors de cette étape :
- Risques de processus de fabrication, ceux-ci peuvent inclure l’épaisseur de la paroi de la pièce, la finition de surface, la correspondance des couleurs et plus
- Risque commercial lié au délai de livraison des pièces, des composants et de l’assemblage
Types de prototypes:
- Première unité de préproduction pilote de petite série
Coûts:
- Moyens: en fonction de la complexité du produit et du volume de sortie
- Minimum 3 mois de développement
- Les couts commencent généralement à 30 000 $ pour les produits de base et augmentent en fonction du processus de fabrication, du volume et du temps de développement impliqués.
Vos livrables:
• Premier cycle de production et sortie du produit.
80 façons de trouver le bon produit
Il y a tellement de possibilités de créer de la valeur, qu’explorer toutes les options pourrait s’avérer un défi. Les questions suivantes servent à explorer les différentes opportunités de créer de la valeur. Toutes les questions sont regroupées selon 7 champs d’action. Lisez chacune des questions, et choisissez-en 10 qui vous semblent à première vue les plus intéressantes. Prenez chaque questions, une à une, et notez chaque idée qui émerge. Si après 5 minutes, vous n’avez plus d’idées, passez à la suivante.
A. Revoir le design du produit, sa fabrication et sa distribution
- Revoir le design du produit afin qu’il accomplisse mieux la mission pour lequel il a été conçu (Job-to-be-done).
- Enlever les spécifications superflues et les caractéristiques qui en font un produit de surqualité.
- Utiliser des matériaux plus solides permettant d’économiser de la matière.
- Utiliser des composantes permettant d’augmenter la performance générale du produit
- Renforcer certains éléments du produit et non l’ensemble
- Miniaturiser le produit, l’alléger ou le rendre moins encombrant
- Réduire les coûts de la matière première, changer de matière première sans affecter les fonctions
- Rendre le produit rechargeable
- Reformater le produit; liquide-solide- solide-liquide
- Concentrer le produit
- Ajuster l’emballage, la quantité, le volume selon les besoins
- Changer la forme du produit pour réduire l’emballage, le rendre plus facile à produire
- Rendre l’emballage réutilisable, le dériver de sa fonction
- Remplacer par des matériaux biologiques, écologiques, locaux, équitables ou socialement responsables
- Utiliser des matériaux recyclés
- Retirer les matériaux toxiques ou dangereux
- Utiliser des matériaux éco-efficients
- Réduire l’utilisation de matériaux importés, à risque pénurie ou rares
- Digitaliser
- Accroitre la symbiose industrielle en échangeant des matériaux, des rejets ou des modes d’énergie
- Utiliser les rejets et déchets des autres pour en faire de la matière première pour un produit
- Trouver un partenaire pour fabriquer des composantes
- Changer la marque (rebranding) afin de se repositionner sur le marché
- Réemballer le produit pour lui donner d’autres fonctionnalités, l’adapter pour la distribution, faciliter le transport, accroitre sa valeur
B. Modifier l’usage du produit
25. Réduire la fréquence de remplacement
26. Améliorer l’efficacité du produit
27. Trouver un autre usage afin d’étendre son utilisation
28. Augmenter la fiabilité
29. Améliorer la disponibilité, l’accès
30. Accroitre la qualité
31. Améliorer la sécurité
32. Faciliter l’utilisation et l’entretien du produit et la disponibilité des composantes
33. Combiner deux produits pour en créer un nouveau
C. Améliorer son entretien et sa réparation
34. Faciliter l’accès aux parties et composantes
35. Réaliser des diagnostics de défaut, sur place ou à distance
36. Faciliter la manipulation et le montage des composantes
37. Accroitre la sécurité des techniciens, des utilisateurs, de la mécanique
38. Accroitre l’interchangeabilité des composantes- utiliser des composantes de fabricants d’équipements d’origines (OEM)- ou vendues sur étagère (Off-the-shelf)
39. Rendre accessibles les points de lubrification, l’entretien des composantes, le nettoyage afin d’augmenter la performance
40. Faciliter les ajustements finaux
41. Réduire les connexions, les branchements
42. Éliminer les éléments redondants et les caractéristiques inutiles
43. Fournir un produit de remplacement en cas de défaut
44. Accroitre la garantie
45. Accroitre l’assistance technique par de la documentation claire et du personnel qualifié
46. Faciliter les réparations ou les services techniques, soi-même, par une équipe technique, un réseau de techniciens indépendants ou un centre d’appel
47. Réparer plus rapidement
D. Réutiliser le produit ou favoriser sa revente
48. Vérifier le produit et certifier
49. Réparer les composantes usées et nettoyer
50. Garantir à nouveau
51. Créer un site internet pour la revente (seconde main), procéder par encan
52. Revendre aux consommateurs, au manufacturier, à un autre tiers
E. Le remettre à neuf ou le remodeler
53. Remanufacturer le produit afin de le remettre aux spécifications d’origine
54. Remodeler le produit afin d’améliorer sa qualité et son esthétisme
55. Le rendre facile à démonter
56. Diminuer le nombre d’outils nécessaires pour le démonter
57. Rendre facile son réassemblage
58. Réduire les dommages possibles causés par son désassemblage
59. Le rendre modulaire
60. Faciliter sa mise à jour, améliorer les versions
61. Faciliter l’identification des composantes
62. Réduire le nombre de connexions électriques, mécaniques
F. Faciliter le recyclage
63. Réduire les déchets qui vont à l’enfouissement, réduire le volume de déchets
64. Conserver les ressources naturelles
65. Réduire l’utilisation de produits de premières transformations (ressources naturelles)
66. Économiser de l’énergie, de l’eau, du combustible
67. S’ajuster en fonction de la règlementation
68. Adopter une norme, une certification
69. Remplacer une importation
70. Diminuer le coût du recyclage
71. Réduire le nombre de composantes et de matériaux
72. Utiliser des matériaux recyclés
73. Réduire la toxicité
74. Désassembler les matériaux et les composantes pour faciliter le recyclage
G. Revoir le produit en tant que service
75. Paiement à l’usage, à l’unité
76. Contrat de service, d’entretien
77. Location du produit ou en mode partagé
78. Location à long terme
79. Abonnement
80. Mise en commun du produit, d’une composante à un groupe de clients, d’utilisateurs (product pooling)
