Par Jean Lepage
Dans l’oeil du dragon est une émission de télé-réalité dans laquelle des entrepreneurs présentent leurs idées à cinq multimillionnaires. Cette populaire série inspirée de l’émission canadienne Dragons’ Den, rejoint plus de 1 million d’auditeurs québécois à chaque télédiffusion.
Comme l’a démontré le dernier rapport du Global Entrepreneurship Monitor (GEM- Québec 2013), la valorisation de la carrière entrepreneuriale chez les citoyens du Québec a fait un bond. Et l’émission Dans l’oeil du dragon n’est sûrement pas étrangère à ce phénomène récent.
Je pourrais parler du sens des affaires de Danièle Henkel, une des dragons de l’émission. Ou encore, de son message qu’elle livre aux Québécois dans ses conférences et ses nombreuses entrevues dans les médias, qu’il n’y avait pas de mal de faire de l’argent. L’argent, c’est un outil pour réaliser ses rêves et tout le monde a des rêves.
Non, je désire parler de l’effet Henkel en tant que « role model ». De son influence positive sur les jeunes filles, les jeunes entrepreneurs et la société en général. Parce que pour créer une culture entrepreneuriale, nous avons besoin de ces modèles. Le choix personnel de s’engager dans une carrière est souvent influencé par le comportement et les opinions des autres qui nous font découvrir de nouvelles perspectives. Ces autres sont notre famille immédiate ou des personnes célèbres qui jouissent d’une grande visibilité comme Danièle Henkel.
Les modèles entrepreneuriaux (role models) sont courants chez les entrepreneurs, puisque 54 % d’entre eux déclarent en avoir au moins un. Le processus entrepreneurial est très complexe et dépend de l’environnement autour de chacun de nous. Les « role models » entrepreneuriaux constituent un des facteurs qui contribuent à rendre cet environnement propice à l’entrepreneuriat. C’est pourquoi des émissions de grandes écoutes comme Dans l’oeil du dragon et l’implication des « roles models » dans la communauté ont autant d’impact. Devant les incertitudes, les indécisions et les passages à vide vécus un jour ou l’autre par tous les entrepreneurs, il est toujours bon de savoir que d’autres sont déjà passés par là et ont réussi.
Pour terminer, l’influence d’un « role model » peut toucher tout ce qui vous passionne dans la vie, les arts, la politique, les sports… Pour mon fils Alexis qui est membre de l’équipe canadienne de triathlon, un de ses premiers « role models » fut la skieuse de fond, médaillée olympique Beckie Scott. Il a eu la chance de la rencontrer une première fois alors qu’il avait 10 ans. Cet événement marquant est profondément inscrit dans sa mémoire. Ils se sont rencontrés de nouveau l’an passé lors des Championnats du monde de triathlon auxquels Alexis participait.

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