Les êtres humains sont en recherche permanente d’équilibre. L’apparition d’un changement provoque un déséquilibre. Nous résistons tous aux changements à des degrés divers. Les effets de la résistance sont multiples et peuvent être dévastateurs pour une organisation. Le succès d’une intervention de changement dépend de la capacité des dirigeants à surmonter leurs propres résistances.
Selon le sociologue Christian Bruyat, il faut réunir les deux conditions suivantes afin d’éliminer la résistance aux changements:
- L’idée proposée doit être plus attrayante que toutes les autres options qui s’offrent à vous. Par exemple, l’idée de lancer en affaires doit être plus désirable que l’idée de se trouver un emploi. L’anthropologue Helen Fisher divise d’ailleurs les mécanismes de l’attraction en trois phases qui s’entremêlent : les phases du désir, de l’attrait et de l’attachement.
- Les facteurs qui vous empêchent de changer d’option, comme la peur du risque, de manquer d’argent ou encore de perdre vos habitudes, doivent être surmontables. Considérer la perte acceptable d’une option permet de diminuer votre résistance naturelle aux changements. La perte acceptable, c’est d’essayer quelque chose en connaissant à l’avance ce que vous pouvez perdre au pire, et que vous pouvez vous permettre cette perte. La perte est connue à l’avance. Le risque est donc maîtrisé.

