Selon une étude du Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO), quelque 44 % des entreprises qui ont reçu du capital de risque (VC) ont été vendues à des intérêts étrangers, principalement des américains, contre 34 % qui ont été cédés à des acheteurs canadiens.
Dans seulement 13 % des cas, les entreprises sont demeurées indépendantes, en faisant leur entrée en Bourse. Les chercheurs ont ensuite examiné de plus près 14 PME technologiques québécoises qui ont été vendues à des entreprises étrangères. Aujourd’hui, six d’entre elles n’ont plus aucune activité au Québec. L’accès au capital de risque peut créer problème puisque sur 10 investissements :
- 5 constituent une perte
- 4 auront récupéré leur investissement
- 1 s’avèrera vraiment profitable
Comment les VC tentent de récupérer leur perte? Si un investissement risque d’être perdu, les capitaux de risque vont tout faire pour récupérer leur mise quitte à congédier l’équipe de direction ou même vendre les propriétés intellectuelles au plus offrant. Quelques 99,95 % des entrepreneurs n’auront pas accès à du capital de risque.
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